Le Refuge La Lilette
Un lieu dédié aux plasticiens, aux musiciens, aux comédiens, aux architectes, aux chercheurs…
Depuis de nombreuses années, je reçois la visite d’amis à la Lilette. Parmi eux, des artistes plasticiens, des musiciens, des comédiens, des architectes, des chercheurs, des écrivains, des traducteurs... En septembre 2010, c’est à l'artiste berlinoise Natascha Pötz que j'ai ouvert ma maison et mon atelier pour la première fois.
En 2011, Caroline Streck, artiste originaire de Sarrebruck, est invitée à travailler deux semaines à La Lilette, profitant du concept de “refuge”, en quelque sorte. Elle est accueillie officiellement par le maire de Villes-sur-Auzon. Séduit par l’idée d'un “Refuge La Lilette”, un journaliste du Dauphiné libéré lui consacre un article.
En août 2012, c’est au tour de la traductrice et cinéaste Uli Aumüller (Berlin) de bénéficier d’une invitation à la Lilette. (Pour ses traductions, voir Wikipédia).
Katharina Biehler et Stefan Scheib, de la compagnie Liquid Penguin Ensemble, sont en résidence à la Lilette en juillet et août 2013. Leurs performances mêlant théâtre et musique sont, depuis plusieurs années, reconnues par la critique et par le public.
En 2014, Claudia Rausch et Dirk Rausch, couple d’artistes issu de l’École supérieure des Beaux-Arts du Land de Sarre, où ils ont obtenu leur diplôme et le titre de “Meisterschüler”. Leurs travaux sur l'art concret ont suscité un vif intérêt et fait l’objet d'expositions individuelles et collectives. Une présentation au public a été organisée à la fin de leur séjour.
2015 a été marquée par deux résidences.
Début août, ce sont deux artistes issus de la scène des nouveaux médias qui s’installent à la Lilette : Michael Soltau, professeur à l'université de Greifswald, et Katia Klose, venue de Leipzig. Leurs photographies, vidéos, installations et projets ont été présentés entre autres à Munich, Francfort-sur-le-Main, Stuttgart, Dresde, Rostock, Wismar, Stettin. La clôture de la résidence a lieu le 15 août à La Lilette.
Fin août, c’est au tour d’Ullrich Kerker, peintre, dessinateur et graphiste basé entre Sarrebruck et Sarreguemines, de poser ses valises en Provence. Ses travaux ont été présentés dans de nombreuses expositions de la région Saar-Lor-Lux. Il enseigne alors la gravure à la Hochschule für Bildende Künste de Sarrebruck.
En juillet 2016, la Lilette accueille Véronique Verdet. Née en 1967 à Cannes, elle est diplômée de l’École supérieure des Beaux-Arts du Land de Sarre où elle a été la “Meisterschülerin” de Christina Kubisch. Véronique Verdet est une artiste multidisciplinaire (dessin, installations, photographie, film) qui vit et travaille à Sarrebruck.
Refuge 2019
Johanna Rolshoven a obtenu son doctorat en 1991 à l'université de Marburg, et son habilitation en 2004 à l'EPF de Zurich. Depuis 2009, elle est enseignante-chercheuse à l'université de Graz.
« Mes domaines de prédilection, dont je m'écarte volontiers, sont la recherche sur l'espace urbain, la mobilité en sciences culturelles, l'anthropologie politique et la recherche scientifique. En tant que représentante des sciences culturelles critiques, les analyses complexes de la culture quotidienne me sont proches - dans une perspective transdisciplinaire et orientée vers le genre… ».
Johanna Rolshoven a été en résidence à la Lilette de la mi-mai à la mi-juin 2019. Elle écrit : « Grazer Kulturanthropologin sucht nach einer Forschungsreise zu Mittelmeerhafenstädten im Mittleren Orient und Maghreb Zuflucht in Villes-sur-Auzon, um an einem Stadtbuch zu schreiben.» (« Après un voyage de recherche sur les villes portuaires méditerranéennes au Moyen-Orient et au Maghreb, l'anthropologue venue de Graz se réfugie à Villes-sur-Auzon pour écrire un livre sur la ville. »
